GM ramène le nom Tripower… mais juste le nom

Ceux qui ont connu les glorieuses années 1960 ou qui s’y intéressent en raison de l’abondance de voitures de performance qui y sont nées, savent ce que signifie l’expression Tripower. GM aussi, sauf que…

 

… Sauf qu’on va tout de suite oublier l’aspect performance. En fait, c’est faux. On va l’oublier tel qu’on l’a connu, ce moteur Tripower.

 

Quelques précisions s’imposent.

 

D’abord chez Pontiac, pour un max de puissance

 

C’est au sein de la division Pontiac qu’est apparue l’expression Tripower. Elle servait à désigner une configuration mécanique qui mettait en place trois carburateurs à deux barils. L’objectif était on ne peut plus clair ; produire le maximum de puissance.

 

On était à l’ère de muscle car il fallait que ça sente le gaz… et ça sentait le gaz.

 

Le nom Tripower, sa simple mention, faisait baver les amateurs.

 

GM le sait… et s’en souvient. Voilà pourquoi le constructeur américain ramène l’expression, cette fois pour désigner une approche réservée au nouveau bloc quatre cylindres turbo de 2,7 litres, qui sera au service de la prochaine génération de Chevrolet Silverado, ainsi que de sa jumelle, la GMC Sierra. Il s’agit d’une première pour ces deux camionnettes.

 

Derrière cette nouvelle techno : l’économie d’essence

 

Trois éléments auront pour mission de travailler de concert afin de maintenir la consommation d’essence au minimum.

 

Dans un premier temps, on parle d’un système de désactivation des cylindres. Cette technologie est bien connue. Dans le cas du moteur du Silverado, deux unités prendront congé lorsque le véhicule circulera à vitesse constante et n’aura pas d’efforts à fournir.

 

Un deuxième truc concerne la gestion de la chaleur du moteur et de ses composantes. En fait, chaque pièce sera maintenue à une température optimale pour son fonctionnement. Le constructeur explique que de cette façon, les pertes d’énergie seront diminuées, ce qui favorisera en bout de piste une meilleure efficacité.

 

Enfin, un dispositif aura pour mission de gérer le mouvement des valves à l’admission. Cette dernière technologie prend le nom de Intake Valve Lift Control ou – tentative de traduction : le contrôle du calage et de la levée des soupapes d’admission.

 

Encore là, on parle d’un travail minutieux des pièces, le tout afin que la mécanique puisse livrer un rendement optimal.

 

Patience – et ça sera 310 chevaux

 

Malheureusement, il faudra attendre avant d’avoir les données sur ledit rendement, car GM n’a rien partagé. Le lancement du modèle aura lieu au cours des prochains mois.

 

Rassurez-vous, donc ; le carburateur n’est pas sur le point d’effectuer un retour. Quant à l’effet du nom Tripower? Désolé de vous dire ça, mais ça va s’estomper assez rapidement, car la signification est tout autre.

 

C’est comme lorsque GM avait ramené les lettres 4-4-2 chez Oldsmobile au début des années 1990 ; ça ne voulait plus rien dire. D’ailleurs, pour en apprendre plus à ce sujet, on vous invite à consulter ce dossier sur une vraie Oldsmobile 4-4-2.

 

Quand même : un lien unit le Tripower d’hier à celui d’aujourd’hui: la puissance. Le moulin quatre cylindres attendu offrira quand même une cavalerie de 310 chevaux.

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